Chers amis,
                
L 
                  ME RESTE la difficile tâche de parler le dernier. Ne vous 
                  inquiétez pas : puisque je sais que vous avez déjà 
                  beaucoup entendu mes discours précédents, je n'userai 
                  pas vos oreilles trop longtemps.
                Que dire après cette rencontre fructueuse ?
                Je ne vous étonnerai pas en vous disant que je suis 
                  un président très heureux grâce à 
                  vous, chers amis.
                Tout s'est bien déroulé  tant les réunions, 
                  les conférences, les spectacles que les excursions.
                J'espère que les dispositions de la rencontre vous ont 
                  satisfaits.
                Le Comité organisateur s'est efforcé de faire 
                  tout son possible pour vous faciliter et vous rendre agréable 
                  le séjour à Boulogne.
                Je remercie particulièrement Jacques-Henri POITEAU et 
                  Pascal VILAIN, qui ont effectué une travail difficile 
                  en tant que trésoriers, et je remercie bien entendu Claude 
                  LONGUE-ÉPÉE, la principale pierre angulaire de 
                  notre manifestation.
                Deux points me paraissent extrêmement importants : 
                  d'abord, l'image digne et réjouissante de notre mouvement 
                  que nous avons montrée au public extérieur ; 
                  enfin, le caractère cuménique de notre rencontre, 
                  qui a réuni pour la première fois toutes les associations 
                  espérantistes françaises en collaboration avec 
                  les britanniques et les belges. Je vous félicite et vous 
                  remercie tous.
                Mon plus grand souhait est, à l'avenir, de recommencer 
                  une telle rencontre commune pour renforcer les liens entre nos 
                  associations, en vue du développement de notre chère 
                  langue.
                Enfin, je dois vous avouer quelque chose. Lorsque je suis devenu 
                  espérantiste il y a quelques années, je ne pouvais 
                  pas imaginer, d'abord, que je défilerais sur les rues 
                  de Boulogne-sur-Mer aux côtés d'un sous-préfet 
                  et d'un consul général de Pologne. Puis, que j'organiserais 
                  de grands repas dans une salle omnisport pendant trois jours 
                  pour presque 300 espérantistes. Et enfin, que je 
                  valserais, à en avoir le tournis, sur la scène 
                  avec une charmante Boulonnaise vêtue de costumes traditionnels. 
                  (Mais c'est une confidence : ne le répétez 
                  pas à ma femme.)
                En conclusion, tous ensemble, nous pouvons être fiers 
                  d'être espérantistes. Cette rencontre nous a donné 
                  plus d'énergie et d'enthousiasme pour l'avenir.
                Merci de votre amitié.
                Vive l'espéranto !